vendredi 25 octobre 2013

Astérix chez les Pictes



Cher Albert,
Tu sais, comme le bon Pierrot, je dis "tu" à tous ceux que j'aime. Et j'avoue t'avoir vouvoyé ces quelques dernières années pendant lesquelles tu essayais désespérément de faire du neuf avec du vieux. Tu essayais de garder l'esprit de ton ami René mais, s'il y a toujours du génie dans ton trait, tes scénars étaient balourds, tes dialogues désespérants.

Et puis tu as décidé d'arrêter. Et le fan absolu d'Astérix que je suis était tout de même triste. Et puis tu as choisi un couple de successeurs, qui ont produit Astérix chez les Pictes. Tremblant de peur, j'ai acheté dès le jour de sa sortie ce nouvel opus. Conrad, je le connaissais déjà un peu pour Bob Marone. Ferri, quant à lui, était déjà, pour moi, un dieu vivant, après les formidables aventures d'Aimé Lacapelle et ses scénars géniaux pour le retour à la terre de Larcenet...

Et alors, je dois te le dire, je me suis régalé. D'abord, et ça faisait longtemps que cela ne m'était pas arrivé lors de la lecture d'un Astérix, j'ai ri. Oui, tu as bien lu, j'ai ri. Et de bon coeur, avec plaisir. Oui, pour la première fois depuis, je pense, depuis longtemps, je me suis fendu la poire.

Parce que le scénario de Ferri est bien mené, et parce que ses jeux de mots sont intelligents, amusants, et surtout sont parfaitement intégrés dans l'histoire, si bien qu'on ne décroche jamais.

Les dessins de Conrad sont agréables et on a le plaisir de retrouver, même des personnages secondaires comme les deux gradés romains... Et que dire de ce Vincent Cassel verdâtre qui pactise avec l'envahisseur...

Bref, tu l'auras compris, même si je me suis jeté dès le premier jour sur la lecture de ce tome, je vais le relire avec gourmandise, et surtout, surtout, je vais attendre la prochaine livraison avec, cette fois, beaucoup d'impatience...
Merci Albert,
Amicalement,
Hrundy V.

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