mardi 11 août 2015

Bye Bye Litteul Coyote !

Cher Coyote,

Je ne te comprends pas. Je crois que c'est la première fois depuis longtemps. Depuis toujours, peut-être. Adolescent, ou plutôt jeune adulte (disons adulescent, c'est à la mode), je souriais et riais à tes références dans Litteul Kévin, des "Tontons" à Tintin...

Mais alors là, vraiment, je te comprends pas. Franchement, alors que tu venais à peine d'entrer dans la cinquantaine, alors que t'avais toute la vie devant toi, des milliards de choses à faire, tu t'arrêtes, comme ça, paf. -Paf ? - Oui, Paf.

Quand on perd quelqu'un qu'on aime, on a toujours cette réaction de se demander "Qu'est-ce que je faire maintenant?". C'est vrai, sans toi, on va rire de quoi ? Avec qui ? Tu avais cette capacité rare à broder une histoire à partir d'un jeu de mots. Une histoire bien menée, sans temps morts, et dessinée avec une précision diabolique, les mecs avec de gros nez, les femmes avec de gros seins (sauf Frida, mais il avait raison, Hulk !)...

En vérité je te le dis : déjà qu'il y a de moins en moins de sujets de poilade, que les censeurs réapparaissent à la vitesse grand V, que les grands comiques se font de plus en plus rares, si les grands auteurs de bédé se mettent à calancher à 50 piges, on va où, hein ? Je te le demande ? On va où ?

Non, le mieux ce serait que tout ça soit une blague de mauvais goût. Mais franchement, je n'y crois plus depuis que tes copains ont accepté la terrible nouvelle, et écrivent des choses belles et émouvantes sur ton talent, ta gentillesse et l'amour que tu dispensais, comme Cartier ici.

Alors bon, il ne nous reste plus qu'à relire ta bibliographie, riche, intelligente, amusante. Pour le moment, triste, triste [est] mon âme à cause, à cause [d'un homme] mais, à te relire, à te rerelire, la gaieté et la joie reviendront... En attendant, gardons le mot de passe :

"Au-delà de la nuit, dans le Kalahari, le lion va rugissant comme un gros chat qui miaule... car le sable brûlant chauffe ses roubignoles"

Merci, Coyote.
Amicalement,
Hrundy .

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